mardi 17 novembre 2009

JE ME BATS

Je me bats et puis je me débats. C'est du combat. Quelquefois, en fermant les fenêtres du volet, je me crains un peu des chauve-souris. Ensuite, je rentre dans la cuisine et je règle le thermostat à 9, ça me rajeunit, vers l'arrière. Mais je sais bien qu'on ne revient pas se tremper dans la baignoire en héraclite émaillée.
Dans cet automne de mille neuf, je regarde la pluie en soupirant. Je regarde souvent la pluie parce qu'il pluie souvent. Si j'avais encore un électrophone à disques, j'écouterai la mignonne Sylvie.
Une chose qui est agréable avec les noix qui sont sèches maintenant, c'est que je connais ce que je vais y trouver dans leur intérieur. Un petit cerveau ratatiné comme le mien, mon cerveau cerné de souvenirs, mon cerneau renversé.
On dit aussi un serre-veau pour la collection des veaulumes, mais c'est un no-mot-nyme.
De temps en temps, je relis une fable de La Fontaine. C'est bon pour la circulation, ça me défend contre les maladies encéphalitiques du ver spongiforme et ça me protège des vaccinations de machin et nain.
L’eau que je prends avec mes cachets est incolore inodore et sans saveur.
Il fut le temps passé, oui ça fut, où nous pivotions sur le parquet en dansant le madison grâce à Thomas Edison.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Tedy téměř. Kromě výše zmíněných výhrad mám ještě jednu. U tří čtyř fotografií, které jsou tak trochu opakováním fotografií jiných, bych věděl o jejich plnohodnotné náhradě z Pavlovy dílny. Jo, pak by mi to sedlo jako... No prostě skoro dokonale.

Mauricette Beaussart a dit…

Veauláček disponoveaul asi třemi veaugony, jež byly ještě před naším příjezdem nejméně zpola zaplněny. Cestující přítomní veau tomto veaulaku zahrnuli metalisty, již se veauyhrnuli z přišedšího veaulaku a mířili si to k nim, zděšenými pohledy.

Nicolas a dit…

Ha, j'adore !

Mauricette Beaussart a dit…

Cher Nicolas, attention, je vous prie, de ne pas sombrer dans l'idolâtrie !