jeudi 28 mai 2009

DE SI JOLIS CHEVAUX

Un veau meuglait au loin. (page 9)
Il fléchit le pied dans la botte de veau brun chocolat et se tourna et regarda John Grady et sourit. (page 131)
Car il avait débourré les juments qui semblaient les plus prometteuses comme animaux de selle et il les conduisait dans la campagne par les prairies des bas-fonds où les vaches et les veaux étaient au pâturage dans l’herbe luxuriante le long des marécages et il leur montrait les vaches et les laissait aller et venir de l’une à l’autre. (page 146)
Un vieux cuir de veau cloué à un mur et plus de verre aux fenêtres dont les cadres et les châssis avaient Dieu sait quand servi de bois de chauffage. (page 255)
Cormac McCarthy, De si jolis chevaux.

Points 490, mars 1998.

mardi 19 mai 2009

LA COUPE DES VIS

La coupe des vis n’a-t-elle pas été inventée par le Colonel Parker en 1954 ? Son protégé le jeune Lavis Presley ne voulait-il pas expérimenter la coupe de la banane ?
Le Colonel, un homme très religieux ne préférait-il pas affirmer le vis cruciforme ? Dans la Babylone moderne, la coupe des vices ne se remplissait-elle pas rapidement ?
Lavis pour chanter ne changea-t-il pas de prénom et ne se fit-il pas appeler L'vis ? La croisade du duo ne dura-t-elle pas deux décennies ? Le Colonel n’adopta-t-il pas L'vis qui prit son nom ?
La vie, n’est-elle pas bizarre puisqu'on affirme le vice et qu'on préfère la vis ? Ne serions-nous pas cruels, car Henry Miller ne disait-il pas : "La vis à bois, n’est-ce pas ? mais la Garabagne ne passe-t-elle pas ?" ?

lundi 18 mai 2009

ELEMENT VEGETAL - GROS POISSON (2)




Le feuilleton raconté en plusieurs fois par Mauricette Beaussart.




Deuxième épisode


L'idée de départ de cet épisode est originale mais l'ensemble est assez décevant, car peu crédible et trop prévisible.


à suivre...

vendredi 15 mai 2009

TRA LA LA

Tra la la = al al art. Je reviens dans une action de poésie. C'est une chose identique. C'est du pas même à l'oreille. Pendant quelques mois avec aussi des mauvais jours, j'ai eu comme une affaire de décharnement de la cervelle, devenue presque une pulpe de betterave à lapins, mais encore plus molle. Aujourd'hui je suis mieux dans mes os sous la peau.
Je suis moins pitoyable. J'avalai un peu de garance en poudre pour la coloration de mes joues.
Quand j'étais clinicole, j'absorbais les remèdes et les mauvaises paroles, des calomnies et des bavardages, des médisances et des fausses notes. J'étais diffamée. C'est beaucoup pour une seule femme.
Maintenant je n'entends plus les discours contre la charité qui se moque de l'hospitalisation. Je quitte le royaume de fallacie. Je ne me prends plus le bec, ni ne raille. Je suis de retour dans la cybernétique après avoir longtemps vécu comme une bernique. C'est amer et huileux.

jeudi 14 mai 2009

ELEMENT VEGETAL - GROS POISSON (1)

Le feuilleton raconté en plusieurs fois par Mauricette Beaussart.




Premier épisode
Le premier épisode n'est pas dénué de charme, mais il est peu palpitant. L'histoire est confuse et longue à démarrer, mais elle est bien interprétée et souvent drôle.
à suivre...

mercredi 6 mai 2009

JE SUIS REVENUE

Je suis revenue de ma sortie enfermée. Je vais reprendre au cours de la blogue. Avec des nouvelles idées dans les éléments de ma vie ici, comme mon journal ou ma correspondance avec les amies et aussi certains amis (des lettres et des zimèles).
Et sans doute le passé avec mes voyages dans le monde et au bord des fleuves s'écrira.
Ailleurs j'ai mentionné la liste des noms des médicaments qui me calmèrent et rassérénèrent.
Je ne suis pas hostile aux liens qui passent les témoins pour la survie. Je préfère le fichu au chapeau.
Je ne suis pas usurpatrice, mais j'ai des blancs à compléter sur la pointe des pieds au risque des crampes. Je ne suis pas tombée malgré la mise dans l'abyme de ma santé mentale.
Je suis l'authentique Mauricette Beaussart revenue de la maison des remords.
Don't Treat Me Like A Child.