samedi 8 août 2009

MA CORRESPONDANCE AVEC ANNE-CHARLOTTE (9)

Je suis du côté du bonheur malgré la gravitude du courrier suivant, puisque j'apprends l'enthousiasme des lectrices dans ma blogue sur notre correspondance passée et amicale. La merveilleuse Lise propagandise l'échange avec ma jeune amie. Je lui témoigne ma reconnaissance bistellaire et pointue.
Cinquième EMAIL d'Anne-Charlotte
18 janvier 2006, vers 23h
Madame Beaussart,

Je dois dire que votre dernier courrier électronique m'a vraiment agacée, j'étais vénère comme l'enfer, franchement, j'étais déçue, alors j'ai préféré calmer ma rage avant de vous répondre... et puis, je me suis dit tout de go, pourquoi écouter les baragouinements d'une vieille méchante??? Vous accusez mon professeur de philosophie de trou presque duc et puis vous ne croyez en rien à ce qui se passe en moi. Je me suis vraiment sentie seule au monde, moi qui croyais que vous étiez mon amie.
J'ai l'impression que vous avez énormément souffert dans votre vie pour ne pas avoir assez de temps... votre biographie n'est peut-être qu'un vulgaire roman de gare. Je suis sûre que vous n'êtes jamais allée à siousix home. Vous m'avez mentie. Et na.
En même temps, je regrette ce que j'ai à vous écrire parce que je vous aime bien. Je vois qu'on a été toutes les deux des représentantes de la Vierge sur terre, ça devait bien vous aller la couronne de roses... Moi quand j'étais jeannette, parce que j'ai été scout toujours, j'étais l'ange Gabriel quand on jouait la crèche pour Noël.
N'empêche que j'ai eu de vraies visions, mais vous ne me croirez pas comme vous n'avez pas cru au coeur qui pousse en moi... j'ai une extension invisible... AH si vous saviez Mauricette... J'ai peur de mourir.
A bientôt
quand même...
Anne-Charlotte

2 commentaires:

Lise a dit…

ah, merci pour le mot "merveilleux", ma chère grande Mauricette, je n'en mérite pas tant - mais je prends, je prends ! on n'a pas tellement l'occasion d'être aimées, dans la vie, je ne vais pas perdre celle-ci. Donc, MERCI, et j'espêre que vous gardez bien cette correspondance avec cette pauvre Anne-Charlotte plus vraie que nature. Faudra l'éditer, un jour.

Bon dimanche et bisous

Mauricette Beaussart a dit…

Il suffit que je vous Lise, et la buée se dépose délicatement sur les verres... Ne me remerciez pas.
Editer cette correspondance, mais c'est à cet attelage que je m'échine présentement.