jeudi 28 mai 2009

DE SI JOLIS CHEVAUX

Un veau meuglait au loin. (page 9)
Il fléchit le pied dans la botte de veau brun chocolat et se tourna et regarda John Grady et sourit. (page 131)
Car il avait débourré les juments qui semblaient les plus prometteuses comme animaux de selle et il les conduisait dans la campagne par les prairies des bas-fonds où les vaches et les veaux étaient au pâturage dans l’herbe luxuriante le long des marécages et il leur montrait les vaches et les laissait aller et venir de l’une à l’autre. (page 146)
Un vieux cuir de veau cloué à un mur et plus de verre aux fenêtres dont les cadres et les châssis avaient Dieu sait quand servi de bois de chauffage. (page 255)
Cormac McCarthy, De si jolis chevaux.

Points 490, mars 1998.

4 commentaires:

HK/LR a dit…

dear Mauricette
as tu dans ton anthoveaulogie le chapitre XXV de "la double vie de Theophraste Longuet" de Gaston Leroux . Ce chapitre est intitulé
"la revanche du veau"
on y trouve notamment cette phrase très goûteuse :
"Mon cher monsieur Houdry, si un boucher peut tuer plus de mille veaux à Paris , quand c'est défendu, il se trouvera bien un veau pour tuer le boucher , et le boucher n'aura rien à dire, car ce sera le droit du veau"

l'édition en Marabout de cet ouvrage délicieux propose en couverture une assez remarquable tête de veau , je puis vous la transmettre par ces nouveaux moyens d'expédition qui existe désormais (on dit "par mail" , mais cela n'a rien à voir , dear Mauricette avec les Place du mail que vous connaissez bien , les mails qu'on s'envoie de nos jours ne sont pas ombragés de marronniers centenaires)

je tape ci dessous le code d'entrée "diaorte" et hop hop ce message vous arrive (n'est ce pas veau ! je beux dire beau !) (Ah Mauricette vous me troublerez toujours et encore)

lise a dit…

ah les voies du Seigneur sont impenetrables ! je croyais vous avoir perdue et je vous retrouve ce matin chez l'Ornythoringue ! la joie !
Je vous remets en favorite et je reviendrai vous voir tous les matins, comme je faisais avant votre absence
ah .. et je me familiarise avec Flannery O'Connor, cette grande dame de la litterature améicaine.. j'en reparlerai avec vous si vous en avez envie

Lise

aaleday a dit…

Là : veau lot !

Mauricette Beaussart a dit…

Merci pour vos commentaires bien rangés du plus long au plus court. J'aime cette harmonie dans la lecturitude des deux étoiles et du point central. S'il n'y a pas symétrie, qu'il y ait un semblant d'ordre , et décroissant je le préfère.
Cher Hozan K, merci pour la livraison de ces veaux au pelage Leroux, je les aime beaucoup. Je les laisse paître en paix dans l'herbe des commentaires.
Quant à vous, Amie Lise, j'ai été émue rougissante en découvrant Au Jour d'Hui et en votre bloguerie, les compliments que vous me fîtes toute à la joie des retrouvailles. Grazimilet !