mercredi 26 mars 2014
mercredi 28 novembre 2012
FAUX RHUM
Chers Messieurs-dames du faux rhum
« Reimspunknroll ». Je m’appelle Mauricette Beaussart
et je connais Monsieur B... L... depuis une bonne
cinquantaine d’années. C’est un jeune homme charmant et
prometteur. Ses connaissances encyclopédiques ès single malts sont
à la hauteur de son savoir inépuisable ès singles et autres
trente-trois tours et cédés.
J’ai eu l’occasion une fois dans
ma déjà longue vie de visiter sa discothèque. Il m’aurait fallu
bien plus de trente-cinq heures pour ne seulement qu’effleurer du
doigt et des yeux l’ensemble de sa collection.
J’ai préféré
partager avec lui plusieurs doigts de Lagavullin et de Cardhu en
écoutant la musique pope des punks orthodoxes et en bavardant avec
lui des conséquences de l’échec de la conspiration des poudres
sur le devenir de la musique en glaise.
Je vous remercie de votre
attention.
Merci également à Guy Fawkes et Howard Devoto.
Votre dévouée Mauricette Beaussart
mardi 27 novembre 2012
USURPATRICE
Je suis une usurpatrice, revenue en cachette.
Ch... m'écrit « J'aime cette idée de lien, de la vie qui passe le témoin, de survie. Chapeau à celui, celle qui usurpe par respect et sans doute par amour. » Cher Ch..., je suis une usurpatrice à la tête incomplète revenue en cachette. Love and respect !
Fr... m'écrit « J'opterais plutôt pour une formidable mise en abime : vous êtes en vrai de vrai, l'authentique Mauricette et vous nous faites croire que vous usurpez son personnage ! ! ! … Une sorte de Martin GUERRE à l'envers, qui revendiquerait d'être la copie plutôt que l'original ! »
Cher Fr..., vous êtes perspicace. Je suis heureuse d'avoir découvert ce nouvel anagramme de Mauricette. Erreugnitram. Je sais il manque un T.
Ch... m'écrit « J'aime cette idée de lien, de la vie qui passe le témoin, de survie. Chapeau à celui, celle qui usurpe par respect et sans doute par amour. » Cher Ch..., je suis une usurpatrice à la tête incomplète revenue en cachette. Love and respect !
Fr... m'écrit « J'opterais plutôt pour une formidable mise en abime : vous êtes en vrai de vrai, l'authentique Mauricette et vous nous faites croire que vous usurpez son personnage ! ! ! … Une sorte de Martin GUERRE à l'envers, qui revendiquerait d'être la copie plutôt que l'original ! »
Cher Fr..., vous êtes perspicace. Je suis heureuse d'avoir découvert ce nouvel anagramme de Mauricette. Erreugnitram. Je sais il manque un T.
mercredi 7 septembre 2011
Queues-de-veau
Y'a des queues-de-veau dans le temps, il va pleuvoir...
Ces paroles si souvent répétées par mon grand-père, et aussi mon père, par la force des choses, me revenaient à l'esprit.
Au sol, être comme une queue de veau, sur le parterre des vaches, c'est la nervosité, l'agitation de tout le corps qui pousse à plusieurs tâches à la fois, sans pouvoir se contenir.
Josée Marcotte, Mémoires d'outre-songe n°8
Ces paroles si souvent répétées par mon grand-père, et aussi mon père, par la force des choses, me revenaient à l'esprit.
Au sol, être comme une queue de veau, sur le parterre des vaches, c'est la nervosité, l'agitation de tout le corps qui pousse à plusieurs tâches à la fois, sans pouvoir se contenir.
Josée Marcotte, Mémoires d'outre-songe n°8
lundi 26 avril 2010
FIN
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The End
mardi 13 avril 2010
Nos besoins d’attachement sont aussi ceux de rupture
J’ai fait la connaissance de Pierre Autin-Grenier et de Laurence Denimal devant une blanquette de veau. (page 29)
Manuel Daull, Nos besoins d’attachement sont aussi ceux de rupture, Dernier Télégramme, décembre 2007.
Manuel Daull, Nos besoins d’attachement sont aussi ceux de rupture, Dernier Télégramme, décembre 2007.
Paroles en l’air
Le veau marin, lui aussi, est levé sous la mer.(n.p.)
Joe Ryczko, Paroles en l’air, Les Friches de l’art, mars 2009.
Joe Ryczko, Paroles en l’air, Les Friches de l’art, mars 2009.
dimanche 21 mars 2010
UN LONG LONG CHEMIN
Il vit peut-être deux douzaines de dépendances diverses : basses-cours, porcheries, cabanes pour la tourbe, étables pour les veaux, box pour les chevaux. (page 282)
C’est exactement comme quand on marque un jeune veau. (page 302)
Sebastian Barry, Un long long chemin, Editions Joëlle Losfeld, avril 2006
C’est exactement comme quand on marque un jeune veau. (page 302)
Sebastian Barry, Un long long chemin, Editions Joëlle Losfeld, avril 2006
vendredi 12 mars 2010
CAR BONNE EST LA TAXE
Je suis patiente et vous êtes patients dans l'attente que je me déléthargisse. Dans certaines périodes je fus par foi(s) sujette avec une mélancolie irrépréhensible. Le dictionnaire de ma médecine sait qu'il n’existe pas de traitement médical ou chirurgical de l’idiotie.
J'ai ma façon de lutter en avant contre le surpeuplement, une méthode non-swiftienne : je stérilise mes bocaux pour empêcher la reproduction des haricots verts ou des confitures. Et comme je fais bouillir de l'eau, je m'économise des impôts carbonifères en faisant sécher les fruits au soleil à la fenêtre pour ne pas consommer de pétrole et je sais congeler les petits pois en les enveloppant dans la bavette de bœuf pour éviter de proliférer en sachets de plastique.
Quand on vit sous le niveau de la mer, on peut être recouvert de guano de poisson jusqu’au plafond dans les charentaises du vent des globes. Alors on est obligé de nager dans la patmo selon la phormule de Sokrat à l'envers.
J'ai ma façon de lutter en avant contre le surpeuplement, une méthode non-swiftienne : je stérilise mes bocaux pour empêcher la reproduction des haricots verts ou des confitures. Et comme je fais bouillir de l'eau, je m'économise des impôts carbonifères en faisant sécher les fruits au soleil à la fenêtre pour ne pas consommer de pétrole et je sais congeler les petits pois en les enveloppant dans la bavette de bœuf pour éviter de proliférer en sachets de plastique.
Quand on vit sous le niveau de la mer, on peut être recouvert de guano de poisson jusqu’au plafond dans les charentaises du vent des globes. Alors on est obligé de nager dans la patmo selon la phormule de Sokrat à l'envers.
vendredi 5 mars 2010
UN DERNIER VERRE EN ATLANTIDE
Je pleure comme un veau quand Violetta m’embrasse une dernière fois sur le tarmac de l’aéroport.
Jérôme Leroy, Un dernier verre en Atlantide, La Table Ronde, février 2010 (page 73)
Jérôme Leroy, Un dernier verre en Atlantide, La Table Ronde, février 2010 (page 73)
samedi 6 février 2010
ELEMENT VEGETAL - GROS POISSON (15)
FEUILLE - THON
La mise en scène a été réalisée avec beaucoup d'élégance et de précision.
Quinzième épisode
Cet épisode est remarquablement bien construit, avec un suspense excellent.La mise en scène a été réalisée avec beaucoup d'élégance et de précision.
à suivre...
samedi 30 janvier 2010
JE N'ENTENDS PAS LES ANIMAUX
Je n'entends pas les animaux enfermés dans les mots des livres, comme Croc Blanc ou Barbe Bleue, comme Jérémie Criquet et Julie Jumpeur, mais j'ai des lunettes noires pour regarder le soleil sans être vue.
Je l'ai déjà dit, mais ça ne me fait pas de mal de le répéter, alors quand je passe dans l'autobus Colvert à proximité de la centrale atomique de Gravelines, j'essaie de retenir mon souffle dans les poumons, et quand je n'y arrive pas, je respire à petits coups comme un chat qui lalape. Je l'ai déjà dit, mais ça ne me fait pas de mal de vous le répéter encore une fois, alors je pense en même temps à toutes les ondes électromagnétiques qui me traversent et aussi ce qu'il y a dans mon cabas, en marchant. Je frémis en pensant au contenu des images qui passent dans mon sang, peut-être une publicité pour des pâtes italiennes ou un film de pornographie cryptée.
Mais je finis toujours par me calmer. Je me couvre avec le vêtement qui sert à me protéger du froid, et dans le même temps, je suis enfermée dans ma peau comme un saucisson ridé.
Alors, je coupe la poire en deux et les cheveux en quatre.
Je garde ma bonne humeur, même si je n'ai pas le bras long et je dors sur mes deux oreilles par alternance.
Je l'ai déjà dit, mais ça ne me fait pas de mal de le répéter, alors quand je passe dans l'autobus Colvert à proximité de la centrale atomique de Gravelines, j'essaie de retenir mon souffle dans les poumons, et quand je n'y arrive pas, je respire à petits coups comme un chat qui lalape. Je l'ai déjà dit, mais ça ne me fait pas de mal de vous le répéter encore une fois, alors je pense en même temps à toutes les ondes électromagnétiques qui me traversent et aussi ce qu'il y a dans mon cabas, en marchant. Je frémis en pensant au contenu des images qui passent dans mon sang, peut-être une publicité pour des pâtes italiennes ou un film de pornographie cryptée.
Mais je finis toujours par me calmer. Je me couvre avec le vêtement qui sert à me protéger du froid, et dans le même temps, je suis enfermée dans ma peau comme un saucisson ridé.
Alors, je coupe la poire en deux et les cheveux en quatre.
Je garde ma bonne humeur, même si je n'ai pas le bras long et je dors sur mes deux oreilles par alternance.
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mardi 26 janvier 2010
ELEMENT VEGETAL - GROS POISSON (14)
FEUILLE - THON
Quatorzième épisode
Dans ce quatorzième épisode, le récit est bien mené. L'interprétation est excellente. Il y a malheureusement quelques images pénibles. à suivre...
jeudi 21 janvier 2010
MY ART BELONGS TO BLOGGIE
Avant ma destruction et balayage d’étoile point étoile, j’avais répondu à des questions d’enquête menée par Mademoiselle Limongi qui en était chargée dans un organe de presse. Mon opinion était marginale dans sa reproduction mais je l’ai exhumée d’un dossier pour la produire de nouveau en 2010.
Ecrivain, c’est un « métier » ?
Comment vit un écrivain ? De quoi ?
Quelle est la part de l’activité d’écriture dans sa vie ?
Qu'est-ce qu'un blog littéraire ?
L'écriture du blog fait-elle partie intégrante de votre œuvre ?
Pensez-vous qu'Internet est un horizon pour l'écriture ? Comment ?
Très chère Laure Limongi, je connais des métiers d’infirmier de conducteur de locomotives de pâtissier avec un cap ou un bep et puis qu’il n’y a pas de sots métiers même dans les hôpitaux de la santé mentale. Alors je suis flattée d’être posée par la question d’être un écrivain. Je n’arrive pas à me dire une auteure ou une écrivaine pourtant j’étais il me semble la marraine de mon filleul dans une époque où l’internette était réservée au métier de l’armée.
Mais oui vous avez raison écrivain c’est un beau métier avec des cigares et du whisky et de voir tous ces gens qui font la queue dans les salons pour échanger de la conversation avec Philippe ou avec Philippe. On voudrait bien d’un métier comme ça pour son filleul.
Alors supposons que je sois recrutée dans les femmes de lettres comme Rachilde ou Agrippine d’Aubignée, je penserai qu’un écrivain vit dans l’angoisse d’une réponse négative de l’éditeur mais au bout d’un moment, il ou elle s’habitue car on sait bien que les réponses qui sont oui ne viennent pas dans la sacoche du facteur mais dans l’écouteur du téléphone.
L’écrivain ne vit pas seulement dans l’attente, il doit travailler pour acheter les timbres et les clés de l’usb et payer la connection connexion j’écris les deux. L’écrivain vit le jour au jour le jour et la nuit à la nuit comme un vagabond dans l’idée d’un Arthur Rimbaud qui ne sait pas qu’on peut monter un dossier pour une bourse du centre national de littérature. La part mot dite de l’activité de l’écriture ne permet pas de modifier le quotient familial. Je le regrette sincèrement.
Je suis heureuse que vous me posiez la question du blog littéraire. Depuis que j’ai ouvert ma blogue (je préfère) d’étoile point étoile grâce à la bénignité de Sir Blogger dans le mois de juillet 2005, j’ai fait comme des feux d’artifice de poésie élémentaire en saucissonnant les prospectus du carouf champêtre et ceux de briques au dépôt entre autres. J’ai même fait des dessins parce que je n’ai jamais oublié qu’Henri Michaux disait mais pas à l’école si tu sais écrire tu sais dessiner.
Ici au Club des Anciens (comme à la Mapad) on m’autorise le scannage des dessins. C’est quand même mieux que de scanner le cerveau ou les anévrismes.
Je suis très fière aussi de mon œuvre in progresse sur la blogue, mon anthoveaulogie dont j’espère sincèrement qu’elle attirera un jour l’attention de la chambre de commerce de la boucherie qui en favorisera l’édition des veaulumes avec sponsorisation bénévole. Je dirais même plus que mon œuvre fait partie intégrante de l’écriture de ma blogue et réciproquement.
Sans hésiter je dis oui. Oui. Oui. L’horizon de l’écriture dans ma jeunesse était limité à ma gauche par la marge réserve du stylo rouge de Madame et à droite par le bord du pupitre gravé. Dans la présente je peux customiser et même créer autant de blogues que je le veux avec des pseudonymes et des sacs de gigastorages.
Vous savez j’avais aussi mon mon espace sans bégayer mais je l’ai supprimé car j’avais trop d’amis et même d’amies qui ne m’aimaient pas vraiment et moi non plus. J’ai de nombreux fichiers pour conserver tous les commentaires que je sème ici ou là. Voilà un nouvel horizon, un nouvel espace avec énormément de publicité pour des objets inutiles mais au bout d’un moment on ne les voit même pas et puis la petite souris fait clic et hop tout disparaît retour au néant, juste comme je disais dans le commencement.
A mon âge je sais bien que les observateurs ne publieront pas de photos de mon derrière littéraire mais je m’endors quelquefois en sachant que personne ne connaît le mot de passe de ma blogue et si je ne me réveille pas sa littérature restera encore quelque temps à l’horizon des écrans.
Les questions de la détective
Ecrivain, c’est un « métier » ?
Comment vit un écrivain ? De quoi ?
Quelle est la part de l’activité d’écriture dans sa vie ?
Qu'est-ce qu'un blog littéraire ?
L'écriture du blog fait-elle partie intégrante de votre œuvre ?
Pensez-vous qu'Internet est un horizon pour l'écriture ? Comment ?
Mes réponses de l’enquêtée
Très chère Laure Limongi, je connais des métiers d’infirmier de conducteur de locomotives de pâtissier avec un cap ou un bep et puis qu’il n’y a pas de sots métiers même dans les hôpitaux de la santé mentale. Alors je suis flattée d’être posée par la question d’être un écrivain. Je n’arrive pas à me dire une auteure ou une écrivaine pourtant j’étais il me semble la marraine de mon filleul dans une époque où l’internette était réservée au métier de l’armée.
Mais oui vous avez raison écrivain c’est un beau métier avec des cigares et du whisky et de voir tous ces gens qui font la queue dans les salons pour échanger de la conversation avec Philippe ou avec Philippe. On voudrait bien d’un métier comme ça pour son filleul.
Alors supposons que je sois recrutée dans les femmes de lettres comme Rachilde ou Agrippine d’Aubignée, je penserai qu’un écrivain vit dans l’angoisse d’une réponse négative de l’éditeur mais au bout d’un moment, il ou elle s’habitue car on sait bien que les réponses qui sont oui ne viennent pas dans la sacoche du facteur mais dans l’écouteur du téléphone.
L’écrivain ne vit pas seulement dans l’attente, il doit travailler pour acheter les timbres et les clés de l’usb et payer la connection connexion j’écris les deux. L’écrivain vit le jour au jour le jour et la nuit à la nuit comme un vagabond dans l’idée d’un Arthur Rimbaud qui ne sait pas qu’on peut monter un dossier pour une bourse du centre national de littérature. La part mot dite de l’activité de l’écriture ne permet pas de modifier le quotient familial. Je le regrette sincèrement.
Je suis heureuse que vous me posiez la question du blog littéraire. Depuis que j’ai ouvert ma blogue (je préfère) d’étoile point étoile grâce à la bénignité de Sir Blogger dans le mois de juillet 2005, j’ai fait comme des feux d’artifice de poésie élémentaire en saucissonnant les prospectus du carouf champêtre et ceux de briques au dépôt entre autres. J’ai même fait des dessins parce que je n’ai jamais oublié qu’Henri Michaux disait mais pas à l’école si tu sais écrire tu sais dessiner.
Ici au Club des Anciens (comme à la Mapad) on m’autorise le scannage des dessins. C’est quand même mieux que de scanner le cerveau ou les anévrismes.
Je suis très fière aussi de mon œuvre in progresse sur la blogue, mon anthoveaulogie dont j’espère sincèrement qu’elle attirera un jour l’attention de la chambre de commerce de la boucherie qui en favorisera l’édition des veaulumes avec sponsorisation bénévole. Je dirais même plus que mon œuvre fait partie intégrante de l’écriture de ma blogue et réciproquement.
Sans hésiter je dis oui. Oui. Oui. L’horizon de l’écriture dans ma jeunesse était limité à ma gauche par la marge réserve du stylo rouge de Madame et à droite par le bord du pupitre gravé. Dans la présente je peux customiser et même créer autant de blogues que je le veux avec des pseudonymes et des sacs de gigastorages.
Vous savez j’avais aussi mon mon espace sans bégayer mais je l’ai supprimé car j’avais trop d’amis et même d’amies qui ne m’aimaient pas vraiment et moi non plus. J’ai de nombreux fichiers pour conserver tous les commentaires que je sème ici ou là. Voilà un nouvel horizon, un nouvel espace avec énormément de publicité pour des objets inutiles mais au bout d’un moment on ne les voit même pas et puis la petite souris fait clic et hop tout disparaît retour au néant, juste comme je disais dans le commencement.
A mon âge je sais bien que les observateurs ne publieront pas de photos de mon derrière littéraire mais je m’endors quelquefois en sachant que personne ne connaît le mot de passe de ma blogue et si je ne me réveille pas sa littérature restera encore quelque temps à l’horizon des écrans.
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mercredi 20 janvier 2010
LES SOUVENIRS PRECOLOMBIENS
Les souvenirs précolombiens sont un cadeau de mon amie Alfonsina qui s'en fut en vacances dans le pays des zolmèques et des aztèques avec le Club des Anciens d'Armentières. Elle me les envoya dans une smartboxe et rien ne fut abîmé.
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mercredi 13 janvier 2010
DANS UN LIEU DU PUBLIC
Dans un lieu du public, je regarde distraitement le plan d’évacuation des locaux et sans doute suis-je dans l'imprudence de ceci. Il peut arriver dans des ouvrages que la table des matières ne soit pas signalée, pas toujours signalée, ce qui me fait perdre un peu de mon précieux temps. Bien sûr, je ne m'attends pas à ce que l'index me renseigne sur les pages dans lesquelles broutent les veaux.
Mon amie Alfonsina essaie de perdre du poids surnuméraire en montant et en descendant de sa balance plusieurs fois dans sa journée. Dans le train entre Hazebrouck et Armentières, j'ai vu sans les entendre un et une baissant la voix pour parler d'argent.
J'ai remarqué dans l'audition des radios de la France que les guerres s’arrêtent le week-end et les jours fériés et sont remplacées par des combats de luttes sportives. Je sais que les journalistes s’efforcent de dire la vérité. Quelquefois, j'attrape du mal à la tête en essayant de comprendre. J'ai sûrement perdu la notice. C'est sans doute du progrès dans l'échologie d'utiliser les vieux journaux pour imprimer les nouvelles fraîches.
Je ne reste pas là sur le quai pour attendre le jugement dernier et les résultats du loto, mais le printemps reviendra.
Mon amie Alfonsina essaie de perdre du poids surnuméraire en montant et en descendant de sa balance plusieurs fois dans sa journée. Dans le train entre Hazebrouck et Armentières, j'ai vu sans les entendre un et une baissant la voix pour parler d'argent.
J'ai remarqué dans l'audition des radios de la France que les guerres s’arrêtent le week-end et les jours fériés et sont remplacées par des combats de luttes sportives. Je sais que les journalistes s’efforcent de dire la vérité. Quelquefois, j'attrape du mal à la tête en essayant de comprendre. J'ai sûrement perdu la notice. C'est sans doute du progrès dans l'échologie d'utiliser les vieux journaux pour imprimer les nouvelles fraîches.
Je ne reste pas là sur le quai pour attendre le jugement dernier et les résultats du loto, mais le printemps reviendra.
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jeudi 7 janvier 2010
ELEMENT VEGETAL - GROS POISSON (13)
FEUILLE - THON
Treizième épisode
Ce treizième épisode aborde avec beaucoup de pudeur un sujet grave et sensible dans une mise en scène d'une grande sobriété. C'est une vraie leçon de courage. à suivre...
lundi 4 janvier 2010
MEILLEURS VEAUX
Après mes souliers, j'ai pensé qu'il serait juste et nécessaire de présenter aussi des veaux de bonne année.
Et j'eus justement la chance et la bonne heure de lire dans le passage de l'an nouveau un beau roman de Monsieur Gilles Warembourg, dans lequel ce fut une joie de compter un important troupeau de veaux pour mon anthoveaulogie. Les voici donc dans l'ordre où ils se présentent sous mes yeux de lectrice et après avoir étudié la couverture du titre :
Gilles Warembourg, Chroniques posthumes Les secrets d'un village d'Artois au siècle dernier.
Editions du Riffle, février 2008.
- J'a loupé in viau... précisa l'éleveur. page 78
Joseph bredouilla une nouvelle fois l'incident du veau récalcitrant. page 79
On ne sut jamais exactement ce qui s'était finalement produit ce matin d'été où le Joseph déchaîné avait massacré la vache et son veau. page 80
L'affaire se présenta mal, une nouvelle fois : le veau récalcitrant arrivait par le train arrière. ...
Ce fut un veau, un mâle si énorme que c'était miracle de l'avoir sorti de sa mère. ...
- Tros fos d'suite qu'in a des viaux...
... Le veau serait destiné à l'abattoir. page 89
Le veau récupéra rapidement de son arrivée laborieuse dans le petit monde de Fécourt. page 90
Particulièrement dodu, le veau rappelait abominablement à Joseph la démarche de quelqu'un de trop familier. ... Joseph détourna les yeux du fessier du veau avec un juron à l'encontre des ruminants du monde entier et ouvrit la barrière du pré : "Putains d'vaques !" ... Quand il passa devant lui, le gros veau adressa à l'éleveur un regard appuyé et exécuta un triple clin d'oeil : gauche, droite, gauche, puis il pénétra dans le pré en dodelinant de la tête. page 91
Le veau se tenait à côté de sa mère. page 92
Le veau grassouillet passa devant lui , le fixa et le gratifia d'un mouvement de museau en avançant ses grosses lèvres comme s'il voulait l'embrasser. page 93
Le veau se tenait couché près de sa mère. ... Le veau regarda Joseph. Joseph regarda le veau.
...
Ainsi, il campait toute la sainte journée devant son cheptel à guetter les moindres expressions du veau.
...
_ L'viau, y ira pon à Béthune... déclara finalment Joseph à sa femme. page 94
Pourtant, malgré ses promesses, elle ne décommanda pas la mise à mort du veau. page 96
Pendant ce temps, le veau-Marcel grossissait au fil des jours. page 101
Le veau et sa mère demeuraient couchés à ses côtés. ...
Le veau, une corde au cou, se débattait en meuglant. page 102
Imperturbables, les chevillards continuèrent leur besogne sans s'occuper des jurons de Joseph plus que des beuglements du veau. ...
Pour la première fois de leur vie professionnelle, ils étaient confrontés à la situation ubuesque d'un fermier défendant un vulgaire veau comme s'il s'agissait de son propre enfant...
...
Ils lachèrent le veau et grimpèrent dans la carriole qui disparut rapidement sur la route de Béthune... page 103
Le veau cessa subitement de beugler. ...
Le veau dut concéder un peu du lait de sa mère à Joseph : après les tournées de bistrot, les collations partagées par les deux amis prenaient donc une tournure inattendue et il devint alors difficile de dire si le veau-Marcel s'humanisait ou si son propriétaire ne se métamorphosait pas un peu plus chaque jour en ruminant.
...
L'histoire rocambolesque du sauvetage manu militari du veau fit même le tour du canton. page104
La fermière perdit son mari, deux vaches laitières, un veau et quelques poules...
...
On le retrouva accroché à un veau tout aussi criblé de balles que lui, sa longue carcasse enlacée à l'énorme routard... page 107
Le veau n'avait donc pas échappé à l'abattoir. page 108
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samedi 2 janvier 2010
MES MEILLEURS SOULIERS
MEILLEURS SOULIERS DE BONHEUR EN 2010
Les années se suivent pas à pas et je ne renouvelle guère. Mes meilleurs et bons souliers de bonne année et de bonne santé mentale vont à toutes et à tous en 2010 comme autrefois lorsque je créai au passé simple ce blog d'étoile point étoile.Il paraît que j'ai rajeuni, mais j'ai gardé la même photo de mes rides et de mon casque d'audition améliorée.
L'icône tronquée de mon âge nous accompagne avec tous les souliers et les meilleurs vieux aussi.
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mercredi 30 décembre 2009
ELEMENT VEGETAL - GROS POISSON (12)
FEUILLE - THON
Ce douzième épisode est d'une grande cocasserie. Il n'est cependant pas tout à fait dénué de lourdeurs et de facilités.
Je vous retrouverai l'année prochaine pour la suite et la fin du feuilleton.
D'ici là, passons sans douleur excessive d'une série de 365 jours à la suivante.
Douzième épisode
Ceci est le dernier épisode de l'année en cours, ce qui prouve derechef la périodicité mensuelle de notre série sur quatre saisons.Ce douzième épisode est d'une grande cocasserie. Il n'est cependant pas tout à fait dénué de lourdeurs et de facilités.
Je vous retrouverai l'année prochaine pour la suite et la fin du feuilleton.
D'ici là, passons sans douleur excessive d'une série de 365 jours à la suivante.
Vive Etoile Point Etoile !
C'est une réalisation de Mauricette Beaussart publiée sous une licence créative communemardi 29 décembre 2009
JE FAIS PARFOIS CONFIANCE
Je fais parfois confiance à la popularité de la démocratie. Malgré tout, il peut arriver qu'un crucifix mal fixé tombe sur le sol.
Petite, j'appris à l'école que l’Océanie est un continent majoritairement aquatique et à la ferme de mon grand-père, qu'une génisse est une vache vierge.
Quand je me concentre pendant plusieurs minutes, je crois bien que je parviens à faire tourner les aiguilles de l'horloge à l’envers. C'est ma cure de jouvencelle.
Maintenant de nos jours actuels, on peut considérer aujourd'hui que le twist est une danse ancienne (traditionnelle). Quand je suis fatiguée, je peux danser en restant dans mon fauteuil. Je me contente de cligner des yeux.
Petite, j'appris à l'école que l’Océanie est un continent majoritairement aquatique et à la ferme de mon grand-père, qu'une génisse est une vache vierge.
Quand je me concentre pendant plusieurs minutes, je crois bien que je parviens à faire tourner les aiguilles de l'horloge à l’envers. C'est ma cure de jouvencelle.
Maintenant de nos jours actuels, on peut considérer aujourd'hui que le twist est une danse ancienne (traditionnelle). Quand je suis fatiguée, je peux danser en restant dans mon fauteuil. Je me contente de cligner des yeux.
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Twist again
mercredi 23 décembre 2009
JOURNAL (MEMORANDA)
Avalé par farniente une tranche de veau froid, charmante occupation !
Jules Barbey d’Aurevilly, Journal (Memoranda), Editions du Bateau ivre, mars 1947. (page 388)
Jules Barbey d’Aurevilly, Journal (Memoranda), Editions du Bateau ivre, mars 1947. (page 388)
ELEMENT VEGETAL - GROS POISSON (11)
FEUILLE-THON
(pour l'édition Télé [Thon], voir sur you-motion)
Onzième épisode
Un épisode véritablement somptueux !
Il est vrai que c'est parfois un peu confus et souvent invraisemblable, mais on ne boude pas son plaisir.
L'interprétation est proprement magistrale, la photographie superbe et la musique très réussie.
mardi 22 décembre 2009
ELEMENT VEGETAL - GROS POISSON (10)
FEUILLE-THON
(pour l'édition Télé [Thon], voir sur Délé-tube)
Le dixième épisode est très éprouvant, car pratiquement sans intérêt.
Il est certes modérément instructif mais beaucoup trop descriptif.
Mais surtout les idées ne sont pas approfondies.
Nous espérons que pour la période d'abondance de crise qui s'annonce, les réalisateurs feront un effort pour nous proposer du spectacle de la qualité en rapport avec les attentes de nos concitoyens lecteurs habituels des blogs de l'internette qui visualisent le produit de la redevance.
(pour l'édition Télé [Thon], voir sur Délé-tube)
Dixième épisode
Le dixième épisode est très éprouvant, car pratiquement sans intérêt.
Il est certes modérément instructif mais beaucoup trop descriptif.
Mais surtout les idées ne sont pas approfondies.
Nous espérons que pour la période d'abondance de crise qui s'annonce, les réalisateurs feront un effort pour nous proposer du spectacle de la qualité en rapport avec les attentes de nos concitoyens lecteurs habituels des blogs de l'internette qui visualisent le produit de la redevance.
dimanche 6 décembre 2009
ELEMENT VEGETAL - GROS POISSON (9)
FEUILLE - THON
Neuvième épisode
Ce neuvième épisode sous vos yeux en cet instant est à la fois (et même au foie) poignant et instructif, avec une transparente teinte de nostalgie.Le personnage favori a trouvé une bonne direction et, malgré l'épaisseur de son étoffe, dégage une allure de légèreté.
C'est un travail magistral superbement interprété.
à suivre...
vendredi 4 décembre 2009
ELEMENT VEGETAL - GROS POISSON (8)
FEUILLE - THON
Huitième épisode
C'est malheureusement dommage, mais cet épisode est assez décevant.Huitième épisode
C'est un épisode qui est beaucoup trop axé sur la vie privée des personnages.
Tout cela est sans intérêt.
à suivre...
lundi 30 novembre 2009
ELEMENT VEGETAL - GROS POISSON (7)
jeudi 26 novembre 2009
lundi 23 novembre 2009
BELLA CIAO
J’ignore ce que les premiers lui trouvaient, j’aurais dû questionner l’un d’eux, mais il se suffisait qu’elle se présente devant leur étal pour déclencher des œillades, sans aucun respect envers moi, comme si j’avais été du mou de veau. (page 77)
Eric Holder, Bella Ciao, Editions du Seuil, août 2009.
Eric Holder, Bella Ciao, Editions du Seuil, août 2009.
mardi 17 novembre 2009
JE ME BATS
Je me bats et puis je me débats. C'est du combat. Quelquefois, en fermant les fenêtres du volet, je me crains un peu des chauve-souris. Ensuite, je rentre dans la cuisine et je règle le thermostat à 9, ça me rajeunit, vers l'arrière. Mais je sais bien qu'on ne revient pas se tremper dans la baignoire en héraclite émaillée.
Dans cet automne de mille neuf, je regarde la pluie en soupirant. Je regarde souvent la pluie parce qu'il pluie souvent. Si j'avais encore un électrophone à disques, j'écouterai la mignonne Sylvie.
Une chose qui est agréable avec les noix qui sont sèches maintenant, c'est que je connais ce que je vais y trouver dans leur intérieur. Un petit cerveau ratatiné comme le mien, mon cerveau cerné de souvenirs, mon cerneau renversé.
On dit aussi un serre-veau pour la collection des veaulumes, mais c'est un no-mot-nyme.
De temps en temps, je relis une fable de La Fontaine. C'est bon pour la circulation, ça me défend contre les maladies encéphalitiques du ver spongiforme et ça me protège des vaccinations de machin et nain.
L’eau que je prends avec mes cachets est incolore inodore et sans saveur.
Il fut le temps passé, oui ça fut, où nous pivotions sur le parquet en dansant le madison grâce à Thomas Edison.
Dans cet automne de mille neuf, je regarde la pluie en soupirant. Je regarde souvent la pluie parce qu'il pluie souvent. Si j'avais encore un électrophone à disques, j'écouterai la mignonne Sylvie.
Une chose qui est agréable avec les noix qui sont sèches maintenant, c'est que je connais ce que je vais y trouver dans leur intérieur. Un petit cerveau ratatiné comme le mien, mon cerveau cerné de souvenirs, mon cerneau renversé.
On dit aussi un serre-veau pour la collection des veaulumes, mais c'est un no-mot-nyme.
De temps en temps, je relis une fable de La Fontaine. C'est bon pour la circulation, ça me défend contre les maladies encéphalitiques du ver spongiforme et ça me protège des vaccinations de machin et nain.
L’eau que je prends avec mes cachets est incolore inodore et sans saveur.
Il fut le temps passé, oui ça fut, où nous pivotions sur le parquet en dansant le madison grâce à Thomas Edison.
vendredi 13 novembre 2009
PLOUK TOWN
je te déteste comme une tête de veau qui tremblote (p. 113)
Ian Monk, Plouk Town, Editions Cambourakis, septembre 2007.
Ian Monk, Plouk Town, Editions Cambourakis, septembre 2007.
JOURNAL DU MISSOURI
Le jeune homme qui m’a apporté le veau à Fort George a épousé une squaw, une jolie fille qui vit ici, avec lui. (page 301)
John James Audubon, Journal du Missouri, Petite bibliothèque Payot, 2002.
John James Audubon, Journal du Missouri, Petite bibliothèque Payot, 2002.
mardi 10 novembre 2009
LES DJINNS
J'ai entendu dans ma radio que l'inventeur des blue-jeans était trépassé.
C'est dommage, mais il a eu pourtant la longue vie de plusieurs centenaires. 500 ans, c'est beaucoup (encore plus que M. Jünger, mais lui, c'est à cause de son nom).
Enfin, si M. Lévi-Strauss avait encore vécu quelques mois, il aurait eu 501. C'est trop triste.
C'est dommage, mais il a eu pourtant la longue vie de plusieurs centenaires. 500 ans, c'est beaucoup (encore plus que M. Jünger, mais lui, c'est à cause de son nom).
Enfin, si M. Lévi-Strauss avait encore vécu quelques mois, il aurait eu 501. C'est trop triste.
jeudi 5 novembre 2009
LES SEPT CHANSONS DE MON MOMENT
A la demande de Monsieur Notbilly qui étanche son chagrin en versant des larmes dans son verre, je propose publiquement la chaîne de mes sept chansons de préférence instantanée et j'invite sept volontaires inconnus à en faire la pareille dans leur blog individuel.
1. Digging My Potatoes par le prestigieux GRAND BILL BROONZY
2. Don't Treat Me Like A Child par la merveilleuse HELENE SHAPIRO
3. Warm Leatherette par l'extraordinaire NORMAL
4. Re-Bop par l'ensemble mixte de MARIE ET LES GARCONS (avec une cédille sous le C mais je n'y suis pas arrivée, c'est comme ça !)
5. Safe As Milk par le génial CAPITAINE COEUR DE BOEUF ET SON ORCHESTRE MAGIQUE
6. Daniéla par les grandes CHAUSSETTES NOIRES
7. L'amour est un bouquet de violettes par le sympathique LUIS MARIANO
(Je dédie cette septième chanson à mon amie Alfonsina V.)
1. Digging My Potatoes par le prestigieux GRAND BILL BROONZY
2. Don't Treat Me Like A Child par la merveilleuse HELENE SHAPIRO
3. Warm Leatherette par l'extraordinaire NORMAL
4. Re-Bop par l'ensemble mixte de MARIE ET LES GARCONS (avec une cédille sous le C mais je n'y suis pas arrivée, c'est comme ça !)
5. Safe As Milk par le génial CAPITAINE COEUR DE BOEUF ET SON ORCHESTRE MAGIQUE
6. Daniéla par les grandes CHAUSSETTES NOIRES
7. L'amour est un bouquet de violettes par le sympathique LUIS MARIANO
(Je dédie cette septième chanson à mon amie Alfonsina V.)
Libellés :
Bière,
Chaussettes,
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Curiosité,
Helen Shapiro,
Révélations
mardi 3 novembre 2009
LA CITE DES FOUS
Ce Bompard, halluciné comme une « bourrique », selon l’expression consacrée, et qu’on ne levait presque jamais, laissait souvent échapper dans ses déjections de gueule (le qualificatif est, je crois, de Vollard, mais il n’en est pas moins juste), les mots de « tête de veau, biribi, les travaux, l’arbi, le gourdin du chaouch, dofer le bicot », etc., etc., toutes expressions qui décèlent, sans aucun doute, un cru unique et les horreurs innommables d’Afrique. page 87
Un jour qu’il traulait par la cambrouse, alors qu’on avait toutes raisons de le croire à l’atelier – il avait 15 ans, et ce n’était pas, bien sûr, à l’école du buisson ou de la rue qu’il avait pu se préparer au joug patronal toujours si dur à l’apprentif – il ramassa une corde qui traînait au bord d’un champ, sans s’apercevoir, sur le moment, qu’il y avait une vache au bout (à cet âge, n’est-ce-pas ? on n’y voit souvent pas plus loin que son nez) ; mais je dis une vache avec son veau, ce qui, évidemment, compliquait un peu l’étourderie du jeune gars. page 124
Marc Stéphane. La cité des fous (Souvenirs de Sainte-Anne)
L’arbre vengeur, collection l’alambic, janvier 2008.
Un jour qu’il traulait par la cambrouse, alors qu’on avait toutes raisons de le croire à l’atelier – il avait 15 ans, et ce n’était pas, bien sûr, à l’école du buisson ou de la rue qu’il avait pu se préparer au joug patronal toujours si dur à l’apprentif – il ramassa une corde qui traînait au bord d’un champ, sans s’apercevoir, sur le moment, qu’il y avait une vache au bout (à cet âge, n’est-ce-pas ? on n’y voit souvent pas plus loin que son nez) ; mais je dis une vache avec son veau, ce qui, évidemment, compliquait un peu l’étourderie du jeune gars. page 124
Marc Stéphane. La cité des fous (Souvenirs de Sainte-Anne)
L’arbre vengeur, collection l’alambic, janvier 2008.
MONNAIE BLEUE
Cet enfoiré est persuadé, à juste raison, de vivre dans un pays de veaux où il est le maître. page252
Jérôme Leroy, Monnaie bleue.
La Table Ronde, collection la petite vermillon n° 319, avril 2009.
Jérôme Leroy, Monnaie bleue.
La Table Ronde, collection la petite vermillon n° 319, avril 2009.
mercredi 21 octobre 2009
JE RETIENS MON SOUFFLE
Je retiens mon souffle quand je passe à proximité et à la vue des tours de refroidissement d’une centrale atomique. Je n'ai pas beaucoup de décimètres cubes dans ma poitrine. Et souvent je le sais je bouge en déplacement au milieu des ondes électromagnétiques.
Je me suis toujours efforcée de rester dans la politesse pour répondre aux inquisitions d’un gendarme avec son képi.
Je ne suis pas morte encore, mais revenue et je sais bien qu'à ce moment-là, je ne regarderai pas l'horloge de la dernière heure.
Je rencontre des personnes avec des clous enfoncés ici ou là et ça me fait penser à des images du peintre Goya comme le peloton d’exécution ou les descentes de + ainsi que des variantes brutales du tatouage.
Je me suis toujours efforcée de rester dans la politesse pour répondre aux inquisitions d’un gendarme avec son képi.
Je ne suis pas morte encore, mais revenue et je sais bien qu'à ce moment-là, je ne regarderai pas l'horloge de la dernière heure.
Je rencontre des personnes avec des clous enfoncés ici ou là et ça me fait penser à des images du peintre Goya comme le peloton d’exécution ou les descentes de + ainsi que des variantes brutales du tatouage.
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